Identità e frontiere linguistiche in chiave biografica.
DOI:
https://doi.org/10.55393/babylonia.v3i2.45Abstract
« Dans le cadre d’une conception activiste, constructiviste de l’identité et, par conséquent, des groupes et de leur culture, Melucci (1982, 89) argumente ainsi que l’identité ne peut plus être considérée comme simplement «donnée» et ne représente pas non plus un simple contenu traditionnel auquel l’individu doit s’identifier, mais que les individus et groupes participent, par leur comportement, à la formation de leur identité, qui résulte de décisions et de projets plutôt que de conditionnements et d’entraves. Selon Le Page/Tabouret-Keller, le comportement langagier peut en effet être conçu comme une série d’actes d’identité à travers lesquels les interlocuteurs révèlent “et leur identité personnelle et leur aspiration à des rôles sociaux” [both their personal identity and their search for social roles] (1985, 14). L’identité linguistique — et, par là même, la frontière entre groupes linguistiques — se construit, se confirme et se restructure à travers les emplois successifs de figures identitaires, ces emplois étant à interpréter comme autant d’actes d’identité. » (p.7) – In : Georges Lüdi (1994). Qu’est-ce qu’une frontière linguistique ?. Babylonia n°1
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